Le 1er argent, perçu en tant que plongeur dans un restaurant à l’occasion d’un job d’été, m’a permis d'acquérir à un artiste de rue une tête de cheval sur carton toilé.
Depuis ce jour-là, je n’ai cessé de m’entourer d’un cocktail d’œuvres très différentes les unes des autres.
J’ai été bercé par Vincent Scotto et «Marseille la joie», par Pagnol et sa trilogie, je suis bien sûr toujours à la recherche du Péano, rendez-vous incontournable des peintres méridionaux, sous la pinceau de Pierre Ambrogiani.
Mon pote de jeunesse Jean-Louis Pépin est mon moteur artistique depuis 50 ans et je l’en remercie aujourd’hui.
Que Césariot vive dans cet esprit de convivialité, le plaisir des belles œuvres et renaisse de ses cendres tel le Phœnix.
Pagnol écrira la suite de la haut.
«Qu’importe le pinceau pourvu qu’on ait l’ivresse... Jouissons !»
Bernard Aussal